Théâtre : Avant son festival du Pescet, le collectif La Volga s’arrête à Bergerac

Le collectif La Volga est attendu ce week-end à Bergerac en scène, le festival de théâtre organisé par la ville. Le collectif La Volga, présent depuis 5 ans en Bergeracois et composé d’une bande d’amis qui se sont rencontrés au Cours Florent à Paris. C’est là-bas qu’ils ont eu l’idée de créer un festival de théâtre en plein air. L’un d’eux, ça tombe bien, disposait d’un terrain à Colombier en Bergeracois. Et c’est donc comme ça qu’est né le festival du Pescet, on va y revenir. Et de là qu’a découlé la création d’un collectif avec une quinzaine de comédiens venus de toute la France et même d’Europe. Une troupe qui ne veut pas s’enfermer dans un genre particulier.

« Si on devait donner une trame de ce qu’on fait, c’est en tout cas quelque chose qui s’ancre énormément dans notre présent et dans la trajectoire que traverse la société, donc ça peut être aussi bien des travaux classiques ou là en ce moment, on essaie, je vous fais une petite exclue, pour le festival du Pescet, on travaille sur Dennis Kelly donc c’est du théâtre très moderne et on a également des jeunes autrices et auteurs qui viennent et qui nous proposent leurs textes donc c’est assez varié pour le coup. » Lucas Mustat, comédien.

La troupe qui se dévoile comme finalement assez engagée même si elle n’en fait pas un étendard. C’est pourtant ce qui transpire sur et hors scène. Ça se verra d’ailleurs ce week-end à Bergerac avec la présentation de la pièce Désir sous les Ormes où il sera question de la condition féminine au 19e siècle. Un spectacle accessible à partir de 10 ans, le sujet étant assez dur et la langue un peu particulière. Mais visiblement les petits Bergeracois qui ont pu assister aux répétitions en début de semaine ont plutôt accroché. De quoi rassurer la compagnie qui entend également faire de l’éducation à la culture.

« Si on arrive à faire venir ce public à nos spectacles à nous, le plus tôt possible en tout cas, peut-être que ça va faire des futurs spectateurs de théâtre et c’est ce qui nous intéresse d’un point de vue culturel et aussi professionnel parce qu’il va falloir que dans les années qui viennent au théâtre pour que ça continue de marcher. » Léo Barc, comédien

Premier rendez-vous donc samedi et dimanche au cloître des Récollets pour Désir sous les Ormes.

Le collectif La Volga qui espère avec cette participation à Bergerac en Scène attirer de nouveaux spectateurs sur son festival du Pescet qui se tiendra du 16 au 20 août, à Colombier donc. D’ailleurs la billetterie ouvre ce samedi.

Au programme, deux nouvelles créations de La Volga : Love and Money de Dennis Kelly donc et puis Atlas, une proposition théâtrale très différente de ce qu’on a l’habitude de voir. On n’en saura pas plus, le collectif veut garder la surprise. À noter la présence aussi de la compagnie FASP, un collectif de femmes qui présentera Berretta 68 inspiré de la vie de Valérie Solanas, intellectuelle féministe radicale, qui a tenté d’assassiner Andy Warhol. Et puis on retrouvera aussi La cabane à chèvres avec un spectacle poétique qui mêle théâtre et danse et qui s’appelle Sabine La Goutte. Enfin, le festival du Pescet c’est aussi de la musique. On en reparlera bien entendu dans les semaines qui viennent. D’ici là toutes les infos pratiques et la programmation complète sont à retrouver sur le site internet de l’événement : festivaldupescet.fr

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