Le directeur du CFA de Bergerac fait ses cartons.

Eric Kolodziejczyk qui quittera officiellement le centre de formation des apprentis le 20 août pour prendre la direction des établissements scolaires du diocèse de Bordeaux (59 écoles, 37 collèges et 29 lycées répartis en Gironde). Eric Kolodziejczyk qui en deux ans aura donné un nouveau souffle au CFA avec de nouvelles formations, CAP et Brevet Pro de fleuriste ou encore titre pro de formateur ; des recrutements, l’équipe est passée de 13 à 20 salariés ; une mise en lumière de l’établissement qui a amené un nombre d’inscriptions record : 250 cette année contre 180 à son arrivée ou encore récemment un rapprochement avec les entreprises.

« Durant l’année écoulée, on a rencontré plus de 12 restaurateurs chez eux, en écoutant leurs problématiques, leurs besoins, comment nous adapter par rapport à ce qu’ils attendaient d’un CFA. Et puis on a entrepris la même chose, cette fois-ci auprès des mécaniciens, des concessions. » Eric Kolodziejczyk, directeur du CFA du grand Bergeracois

Résultat, le CFA s’est vu offrir une voiture d’une valeur de 45.000 euros, équipée des dernières technologies, de quoi permettre à ses apprentis de coller aux mieux aux besoins du secteur. Et puis Eric Kolodziejczyk peut se satisfaire d’avoir mené à bout un autre projet qui lui tenait particulièrement à cœur.

« C’était le projet du titre sommelier-conseil caviste. Ça aurait dû ouvrir l’année dernière déjà et puis ça a pris du temps parce qu’on n’a qu’un seul certificateur pour ce titre pro. Et ce certificateur au départ n’acceptait pas l’idée que l’on puisse former à l’extérieur qu’on forme à l’extérieur. Il souhaitait qu’on forme à l’université des vins de Suze. J’ai eu l’idée que le CFA de Bergerac devienne l’antenne de l’université des vins. Tout devrait se mettre en place à la rentrée de septembre pour une ouverture au 1er janvier 2024. »

Avec des partenaires locaux comme les vins de Bergerac et Duras, mais aussi Alliance Aquitaine qui devrait permettre l’utilisation de sa cave.

À noter aussi que le catalogue de formation en ligne est sur les rails lui aussi, on vous en parlait dernier. Quelques regrets toutefois pour le directeur de la structure au-delà de quitter ses équipes : ne pas avoir su développer l’enseignement bilingue au sein des formations et puis

« Le deuxième regret que j’ai, c’est que j’ai été freiné par l’attente du projet de déménagement (à l’ancienne manufacture des tabacs, ndlr). Donc finalement, si j’avais su que ça allait tarder un peu parce que là, à ce jour, il n’y a rien, donc ça veut dire qu’il n’y aura rien dans 3 ans. Si je l’avais su, on aurait peut-être pu faire d’autres investissements à l’interne qui nous aurait bien aidé parce qu’on manque de place, on manque d’espace. »

Le dossier du déménagement qu’Eric Kolodziejczyk laisse donc à son/sa successeur(e). La phase de recrutement est en cours. On pourrait être fixé à la mi-juillet.