Un foncière de Dordogne pour redynamiser le territoire

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  • Publication publiée :14 février 2023
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Le conseil départemental de la Dordogne a officiellement dégainé, la semaine dernière, son outil pour lutter contre les friches commerciales dans les centres-villes. Cet outil, c’est la Foncière de Dordogne sur laquelle le département et la Banque des Territoires travaillent depuis deux ans. Une société qui a vocation à intervenir dans deux domaines principaux : 

« La foncière, elle est là pour essayer, d’abord, de se préoccuper du vide commercial qui apparaît de plus en plus dans les centres-villes, de pouvoir réaliser l’acquisition de commerces, de les moderniser, de les rénover et de les remettre dans le circuit en les adaptant au prix du marché puisque ce n’est quelques fois pas le cas avec des locations qui restent très élevées et que les commerçants ne peuvent pas s’installer. » Germinal Peiro, président du département

Et puis 2e volet de cette foncière : la question de l’immobilier d’entreprise.

« Il s’agit tout simplement, là aussi, de favoriser l’installation d’entreprises, soit dans des locaux vacants, qui peuvent être achetés par une collectivité, ou par la foncière directement, pour les réhabiliter, pour en faire des lots et les louer à la découpe ou les vendre à la découpe, puisque l’objet de la foncière, n’est pas stocker, mais de faire tourner et de rendre service à l’économie. » Germinal Peiro

Acheter, retaper, louer et revendre pour acheter à nouveau, voilà l’idée de la foncière qui se retrouve sous la gouvernance des élus locaux via la SEMIPER avec le concours de la Banque des territoires et des partenaires privés, banques, CCI et Chambres des métiers. Une foncière dont le capital avoisinera les 3 millions d’euros.

Plusieurs projets sont d’ores et déjà à l’étude dont un concernant la réhabilitation d’un immeuble mixte commerce/logement sur la commune d’Eymet

Des projets qui peuvent être proposés par les communes ou intercommunalités qui ont décidé de participer au capital de la foncière. C’est le cas de la communauté d’agglomération bergeracoise.