13 décembre 2017 – 2597 vues
Elisabeth Borne déterminée à trouver une solution pour la rénovation de la ligne SNCF Bergerac – Libourne.
C’est ce qu’elle répondu hier au député Girondin Florent Boudié.
Le député de la 10e circonscription a demandé à la ministre des transports la garantie que la ligne 26 ne fermera pas. Ce serait un drame territorial a t-il dit pour cette France périphérique qui a beaucoup souffert, qui concentre des territoires pauvres. Un drame aussi pour l’agglomération bordelaise au bord de l’asphyxie.
La ministre, elle, a rappelé le financement nécessaire considérable pour la rénovation des lignes de la région. Ecoutez Elisabeth Borne.
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Dans le même temps, on a appris que le député du Bergeracois, Michel Delpon a reçu en début de semaine une lettre du préfet de région confirmant le financement de l’étude d’avant-projet.
Michel Delpon qui en profite pour remettre sur la table son projet de trains à hydrogène.
Une alternative aux rames actuelles et dont Alstom développe le projet actuellement en Allemagne.
Prévu pour rouler là-bas d’ici 4 ans, le député du Bergeracois souligne son coût, à peine plus élevé que les rames d’aujourd’hui.
Surtout Michel Delpon voit là une manière de conjuguer maintien de la ligne avec un autre sujet sur lequel il planche à la commission des affaires économiques à savoir la baisse de la part du nucléaire dans le bouquet énergétique au profit des énergies renouvelables.
Pour faire simple, l’électricité produite par le photovoltaïque, par exemple ne peut actuellement pas être stockée. Pourtant en été, on en a trop, l’hiver pas assez. Pour stocker donc ce surplus d’électricité, on dispose maintenant d’une nouvelle alternative : transformer l’électricité en hydrogène vert, c’est à dire non polluant. Hydrogène qui pourra servir à alimenter le train du futur.
Michel Delpon insiste actuellement auprès de la ministre des transport pour que l’Aquitaine soit un territoire pilote dans ce domaine avec pourquoi pas une unité de production d’hydrogène vert en Bergeracois.
Le député qui se penche également sur l’implantation d’une base de production de batteries du futur. Des ultra-conducteurs qui se rechargent en quelques minutes. Une technologie soutenue par la région depuis deux ans déjà.
