Des jeunes Québécois en immersion en Bergeracois

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Radia était en immersion à l'espace Info Jeunes de la CAB
  • Publication publiée :21 mars 2023
  • Post category:Actus

Cinq jeunes québécois étaient de passage en Bergeracois la semaine dernière. Des jeunes d’une petite vingtaine d’années venus découvrir la vie à la française et plus particulièrement la vie active. Ils ont été accueillis par la MFR de La Force via son programme de mobilité internationale. Cela fait deux ans que la structure travaille avec un CEGEP de Montréal, c’est à dire un collège d’enseignement général et professionnel, un établissement qui fait le lien en fait entre le lycée et les études supérieures ou la vie active et qui accueille dans ce cas des élèves en situation de décrochage. La première phase du projet a permis à des jeunes en 1ère bac pro à la MFR d’échanger, par courrier, avec ces jeunes du CEGEP. Les Montréalais sont donc ensuite venus passer 10 jours en Bergeracois pour découvrir notamment le principe d’alternance.

« En fait on a appris qu’ici, il y a des adolescents qui font des stages. Nous on ne voit pas ça souvent à Montréal. On n’a pas la vision du travail professionnel. » Radia, jeune Québécoise de 18 ans.

Radia qui, pendant sa période d’immersion, a pu observer le travail des animatrices de l’espace Info Jeunes de la CAB, présenter son parcours à des lycéens ou encore participer à une chronique sur Bergerac 95. La jeune femme qui, en difficulté par rapport à la gestion du stress, semble avoir découvert en Bergeracois un univers qui lui est plutôt favorable.

« C’est très stressant Montréal comparé à ici. C’est genre ça bouge beaucoup là-bas, l’argent et le temps, c’est vite, il n’y a personne qui prend son temps, tout le monde est pressé alors qu’ici ça fait plus relax, genre on est calme. Honnêtement, ça m’aide. » Radia

Une expérience de mobilité qui permet donc aux jeunes à la fois de voir le monde différemment, de confronter leurs représentations et d’ouvrir les yeux sur les ressources qui peuvent être proposées ailleurs.

« Derrière la mobilité, bien sûr on vit des expériences humaines, des expériences sociales, des expériences professionnelles qui forgent un petit peu aussi une personnalité, qui nous amène à réfléchir à tout un tas de choses et puis à voir le monde un petit peu différemment. C’était l’objectif de ces jeunes qui ont parfois un profil un peu de décrocheur. Et l’idée c’était, derrière cette mobilité, les mettre en situation de reprendre confiance en eux, s’ouvrir au monde, s’intéresser aux autres et puis développer une curiosité sur le monde alentour et notamment le monde professionnel. » Julien Piovesan, moniteur référent du pole mobilité internationale à la MFR de La Force.

Après cet échange, qui a fait office de test, de nouveaux étudiants Québécois sont attendus l’année prochaine à La Force et puis une dizaine de jeunes de la MFR devraient à leur tour faire le chemin inverse dans le cadre du projet Erasmus+.