COVID en Dordogne : les variants inquiètent, la vaccination progresse

You are currently viewing COVID en Dordogne : les variants inquiètent, la vaccination progresse
  • Publication publiée :11 janvier 2022
  • Post category:Actus


16 février 2021 – 1375 vues

6 Ehpad sur 15 actuellement touchés par la Covid.

A savoir : Nontron, Lolme, Château-Lévêque, St-Médard-de-Mussidan, Mussidan et La Force.

Des variants dont on ignore toujours s’il s’agit du Sud-Africain ou du Brésilien. « Les tests de criblage permettent uniquement de dire qu’il ne s’agit pas du variant britannique, seul le séquençage permet d’être plus précis », ont expliqué les professionnels de santé.

Ce séquençage est d’ailleurs en cours de réalisation, au Centre national de référence des virus d’infections respiratoires à Paris. « Les résultats devraient être connus sous quelques jours », assure-t-on en préfecture.

Le préfet de la Dordogne, Frédéric Périssat, qui rappelle que l’arrivée des variants ne change pas le mode de gestion des établissements. Seuls les gestes barrières sont renforcés. Et qu’il n’y a pas de dépistage massif sur tout le territoire, ni à Nontron, commune mise en avant par le Ministre de la Santé la semaine passée et dont l’Ehpad est durement touché par la Covid et ses variants. « Nous n’allons pas dépister toute la population, seulement les personnes en interaction avec l’établissement dans lequel les variants ont été détectés »,a-t-il précisé.

Hier soir, sur les 200 personnes concernées, une soixantaine s’était déjà rapprochée des personnels de santé pour se faire dépister.

Jusqu’à 10 jours d’isolement voire 17

Après, la stratégie est la même : l’entourage d’une personne testée positive est contactée par l’assurance maladie pour l’inviter à passer elle-aussi un test PCR. Si le « patient zéro » est porteur du variant britannique, il devra s’isoler pendant 7 jours. Dans le cas des variants brésiliens et sud-africains, du fait de leur virulence plus accrue, le cas zéro doit alors s’isoler 10 jours et refaire un test PCR à l’issue. Et en cas de positivité renouvelée, il devra repartir pour 7 jours d’isolement.

Autre différence : pour la Covid et le variant britannique, seuls les cas contacts de la personne testée positive sont appelés. Pour les variants sud-africains et brésiliens, « la chaîne remonte plus loin, en appelant également les cas contacts des cas contacts », a expliqué la directrice départementale de la CPAM, Catherine Petraszko.

Parallèlement à cette chasse aux variants, les vaccinations se poursuivent et s’accélèrent même.

Avec le renouvellement du stock de vaccins, notamment Pfizer dès cette semaine, et Moderna attendu ce vendredi et disponible à la vaccination dès lundi prochain, l’ARS prévoit 1.500 à 2.000 doses par semaine jusqu’en mars.

Enfin, 2.900 doses du petit dernier, le vaccin AstraZeneca, sont déjà en Dordogne et devraient être répartis par l’ARS aux personnels des établissements de santé et des aides à domicile. L’arrivage de la semaine prochaine sera à destination des pharmaciens, et de la vingtaine de médecins volontaires à ce jour pour vacciner les personnes de 50 à 64 ans atteintes de comorbidités qui le souhaitent.

Outre les praticiens, de nouveaux centres de vaccination vont voir le jour. On connaissait déjà Bergerac, Périgueux, Sarlat, Nontron, Ribérac et plus récemment Excideuil. Viendront s’ajouter bientôt Villefranche du Périgord, Montpon-Ménestérol, Francheville et Ste-Alvère.

Selon les chiffres présentés par la Préfecture hier : 4,6% de la population périgourdine est déjà vaccinée, d’une première injection ou des deux. Soit légèrement plus que la moyenne nationale qui est de 4,35%.

« Phase de décrue »

Et notez que si le département est actuellement en « phase de décrue », avec des taux d’incidence et de positivité en baisse, le préfet a rappelé qu’il fallait encore s’attendre à une augmentation du nombre de personnes en réanimation dans les prochains jours, du fait du décalage toujours à prendre en compte entre les taux et les hospitalisations.

Des déprogrammations sont également prévues dans les centres hospitaliers, de -20 à -30% en moyenne. Une réorganisation pour « alléger les tensions que subissent les ressources humaines dans les hôpitaux », a précisé la directrice départementale de l’ARS, Marie-Ange Pérulli.