03 février 2021 – 1317 vues
La soixantaine de résidents y a été vaccinée, en présence de divers représentants politiques et de santé publique, dont le directeur général de l’Agence de santé Nouvelle-Aquitaine, Benoit Elleboode.
Ce dernier a annoncé que d’ici la fin de la semaine, tous les résidents des Ehpad seront vaccinés une première fois ou auront eu la possibilité de l’être.
Benoit Elleboode, qui ne peut que constater, sans trop de réponse à ce jour, le pic inquiétant de contamination que la Dordogne vit en ce moment.
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« Aujourd’hui, on a peu d’explications, on est vraiment dans le constat, dit-il. On sait que les coronavirus sont sensibles au climat : plus d’humidité, plus de froid. La deuxième explication, c’est que les régions de l’Ouest aujourd’hui ont des pics plus impressionnants, notamment parce que jusqu’ici, on était un peu préservés de l’épidémie. On a donc plus de personnes qui n’ont pas été malades et qui ne sont donc pas immunisés. Donc on a une population plus propice à se faire infectée par le virus avec un pic d’épidémie plus important. »
L’ARS qui n’exclut pas que ce pic épidémique puisse être lié aux variants. Aussi, l’agence régionale s’est lancée dans une véritable chasse.
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« A chaque fois qu’on a des personnes qui ont un test RTPCR positif, et qui sont dans des conditions qui pourraient laisser penser à l’hypothèse d’un variant (en partant à l’étranger ou ayant des échanges avec des personnes qui ont été à l’étranger, on fait derrière un deuxième test dit de criblage. Ce test RTPCR de criblage nous permet de voir s’il y a des anomalies, qui signent un variant, et on envoie à des centres qui font du séquençage pour identifier de quel type de variant il s’agit. »
Jusqu’alors, seuls deux centres en France pouvaient réaliser ce séquençage, mais depuis le début de la semaine, les 3 CHU de Bordeaux, Poitiers et Limoges sont désormais également compétents. Ils vont donc pouvoir chasser plus rapidement les variants dans la région.