26 décembre 2018 – 4149 vues

La promesse est faite depuis une dizaine d’années mais cette fois elle serait bien en passe d’être tenue.

C’est ce qu’a très prudemment annoncé vendredi dernier, le président du SDIS 24, Serge Mérillou, à l’occasion de la Sainte Barbe à Bergerac. Un accord de principe des 43 communes sur un projet. Ne reste plus qu’à signer les conventions. Plusieurs municipalités avaient fait capoter les précédents projets en refusant de prendre part au financement. Elles doivent contribuer à hauteur de 50%. Et jusqu’à présent soit l’enveloppe demandée était trop élevée, soit la caserne n’était pas bien placée, selon elles. Il avait même été imaginé de faire deux centres de secours pour plaire à tout le monde. Mais là non plus pas d’accord. Alors une fois de plus il a fallu trouver une énième alternative. Serge Mérillou.

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Pas de difficultés à priori donc pour cette future caserne qui s’installerait sur la zone des sardines à Bergerac. Le meilleur consensus selon les élus et les pompiers. Le budget a aussi été revu à la baisse. 5 millions au lieu des 7 annoncés en 2015. Soit une contribution par habitant d’environ 35 euros.

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Et si dépassement du budget il y a, ce sera pour le SDIS a rassuré Serge Mérillou qui s’est risqué à donner une date pour l’ouverture du nouveau centre. Ce sera pour 2021. A moins que d’ici là, des communes décident à nouveau de s’opposer à la signature de la convention. On se souvient qu’en 2015, Creysse faisait partie de la dizaine de réfractaires. Son maire, Frédéric Delmares devenu depuis Président de l’agglo devrait toutefois soutenir ce projet même s’il était absent vendredi soir. Le maire de Bergerac, Daniel Garrigue, en a lui fermement appelé à la responsabilité de chacun.

Plus d’interventions

Le nombre d’interventions en hausse. Près de 7% de plus qu’en 2017. 4.500 interventions dont près de 70% de secours à la personne. Et près de 11% d’accidents de la circulation. Les opérations diverses ont elles été multipliées par deux. Une augmentation inquiétante pour Serge Mérillou qui regrette les interventions dites de confort et le manque d’organisation de la régulation.

Les effectifs eux sont en légère augmentation grâce notamment aux pompiers volontaires. Ils sont 88 sur la caserne sans compter les médecins et infirmières pour 52 professionnels. Des volontaires de plus en plus nombreux et sur lesquels le président du SDIS mise beaucoup. Il en espère 1.500 sur l’ensemble du département.