02 décembre 2020 – 993 vues
Il y a quelques semaines, rappelez-vous, la Préfecture leur a refusé la possibilité de réaliser un flash mob en centre-ville de Bergerac, au motif que seules les manifestations à caractère revendicatif sont autorisées sur la voie publique en période de confinement.
Expliquant que cette manifestation est belle et bien revendicative puisqu’elle demande expressément la réouverture des écoles de danses, les professionnels des associations Ribambelle, Altaïr et Vis ta mine ont fait une nouvelle demande, qui a de nouveau été rejetée par la Préfecture au motif que la manifestation n’est toujours pas reconnue comme revendicative car elle se caractérise « par une séance de danse sous la forme d’une chorégraphie. »
Pour Cathy Herouard, de l’association Ribambelle, c’est l’incompréhension totale.
? Écouter Cathy Herouard
L’arrêté préfectoral étant un acte administratif, les écoles associatives de danse du Bergeracois peuvent faire un recours devant le Tribunal compétent, même si elles ne l’envisagent pas pour le moment.
A ce jour, le gouvernement n’envisage pas la réouverture des associations de danse avant fin janvier, dans le meilleur des cas.
