01 novembre 2018 – 5591 vues
C’est là où les cinquante 1ères cavurnes ont été installées. A terme il y en aura 720 au total. Chacune pouvant recueillir 4 urnes. Des colombarium seront bientôt installés à l’intérieur des tumulus végétalisés qui trônent dans ce jardin.
Un retard dans la commande après le décès soudain de l’entrepreneur censé les livrer. Les premiers sont attendus dans les toutes prochaines semaines. Pour compléter le tout, deux puits ont été creusés à chaque extrémité du jardin afin de disperser les cendres des défunts qui le souhaitaient dans leurs dernières volontés.
Un aménagement unique dans le département. Et pourtant la crémation rentre de plus en plus dans les mœurs.
? Julie Belleface, la responsable du crématorium de Bergerac
Pas de concessions familiales dans ce jardin cinéraire. Les caveaux sont achetés pour 15 ou 30 ans, entre 450 et 900 euros. Un emplacement était déjà réservé avant même l’inauguration vendredi dernier. Preuve que la crémation se développe d’année en année en France, même dans des villes moyennes comme Bergerac. De 574 en 2014, 812 personnes ont fait ce choix dans le secteur l’an dernier. Un modèle d’inhumation qui séduit de plus en plus. Josette et Michel, un couple Picard installé à Bergerac depuis 10 ans, adhèrent au concept.
? Josette et Michel
Ouvert au public depuis ce lundi, la livraison du jardin cinéraire de Bergerac était attendue depuis plusieurs mois. Le chantier a souffert de plusieurs aléas climatiques. Un retard qui a notamment permis de combler certaines lacunes au niveau de l’écoulement des eaux. Cet aménagement vient renforcer l’offre crématoire déjà présente depuis plusieurs années dans les cimetières de la ville.